"Le travail est fait par l’homme et pour l’homme"
Un travail est bien plus qu’un emploi. C’est une activité ou l’on cherche à dire qui l’on est. C’est ce qui existe entre le travail prescrit (par la direction, les clients, les réglementations ou les procédures) et les résultats du travail (atteinte des objectifs, livrables…). Un monde méconnu au cœur même de la performance.
« Travailler c’est échouer, c’est se confronter à un réel qui nous résiste » (1). Les équipes le savent bien. Rien ne se passe jamais comme prévu. C’est pour cela que le travail devient intelligent par l’homme et non par la technologie.
Face aux nouvelles complexités, l’engagement collectif devient l’atout majeur pour faire face aux nouveaux enjeux économiques, sociaux, environnementaux et sociétaux. La R&D se fait maintenant chez le client. La chaine de valeurs doit donc se réorienter vers les usagers et les parties-intéressées dans un écosystème accessible et piloté de façon plus transversale.
La coopération s’impose comme un mode d’organisation bien plus efficace que la coordination. Elle offre des alertes en amont, une implication au quotidien et des solutions réellement appliquées en aval. La coopération ne s’use pas. Plus on l’utilise et moins elle coûte. il nous faut retrouver nos capacités perdues de coopération. Pas uniquement dans l’entreprise où les silos sévissent toujours, mais aussi dans les écosystèmes des parties intéressées où personne ne se parle vraiment.
L’intelligence collective est aujourd’hui l’innovation qui crée le plus de valeur ajoutée. Elle doit se déployer dans une approche servicielle, dans l’organisation du travail, dans la maîtrise d’un territoire et dans de nouvelles formes de gouvernances.
Si l’erreur doit être un droit, c'est surtout parce que c’est une source d’adaptation et d’innovation extraordinaire. Refuser l’erreur, c'est refuser la possibilité de débats et d’apprentissages. Sans erreurs, pas de compétences !
Dans nos modèles économiques massifiés où la seule certitude devient l’incertitude, la confiance est donc essentielle. Non pas la confiance en soi devenue trop égocentrique, mais la confiance en l’autre qui génère des interactions illimitées et de la solidarité. Les valeurs extra financières sont au cœur du bilan de l’entreprise.
LES VALEURS CRÉENT LA VALEUR
"Certains accompagnements en situations de travail ont autant de fonctions capacitaires que de soins” (2).
Autrement dit, la compétence est aussi un soin pour l’individu, le collectif et l’usager.
À l’heure des burn-out et de la Qualité de Vie au Travail, nous devons nous rappeler qu’il n’existe « pas de bien-être sans bien faire ! … Si nous avons trop de conflits de personnes, c’est que nous n’avons pas assez de conflits sur le travail » (3).
Nous devons réinventer des espaces de dialogue sur le travail, rendre visible ce qui est invisible. C’est le seul moyen d’avoir une performance durable.
« La fonction critique doit être une fonction clinique, sinon la critique ne sert à rien » (4). Avant de critiquer les personnes, soignons nos organisations. Ce sont elles qui provoquent nos comportements
En conclusion, il faut mesurer les efforts pour avoir les résultats et non mesurer les résultats pour avoir les efforts.
Voilà de quoi mieux définir les concepts de performance, de bienveillance et de résilience qui jalonnent les nouveaux discours managériaux.
Synergies Conseil partage une conviction forte : « le travail est fait par l’homme et pour l’homme » (5).